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Quatrième couverture : Ce serait l'histoire d'un dictateur agoraphobe (edit de Arsenik_ : serait ce un geek ?) qui se ferait remplacer par un sosie. Ce serait l'histoire de ce sosie qui se ferait à son tour remplacer par un sosie. Mais c'est surtout l'histoire del'auteur rêvant à cela dans son hamac (edit de Arsenik_ : je rêve d'un hamac il va falloir que je me contente un jour). Et c'est l'éolge du hamac : ce rectangle de temps suspendu dans le ciel. |
QUOTE (Arsenik_ @ 12/06/2003 19:11) |
à un moment la réalité de l'auteur et la fiction qu'il est en train d'écrire s'entremelent et on ne sait plus si c'est l'histoire du sosie ou celle de Daniel Pennac. |
Petit up, on m'a prêté le livre et je viens de le finir.
Je l'ai trouvé génial sur le plan de la technique et de l'ambition littéraire. C'est vrai qu'il est difficile de décrire, tant les points de vue changent, tant les digressions sont nombreuses. Pennac écrit une histoire et écrit sur l'histoire qu'il est en train d'écrire (métafiction), sur la façon dont il aurait soi disant (on ne peut pas vérifier si les passages où Pennac écrit à la 1ere personne sont bien autobiographiques, et puis dans le fond ça importe peu) trouvé le sujet de son roman, sur son expérience au Brésil. Donc ça se mélange allègrement. Et les parties qui doivent être considérées comme fictionnelles se déploient elles-mêmes en plusieurs histoires qui sont très réussies. On joue aux poupées russes.
L'histoire du dictateur et de ses sosies m'a tenue en haleine, mais j'ai été surtout intéressée par ce jeu fiction/métafiction (déformation professionnelle ).
Merci Arsenik_, j'ai adoré cette lecture.
Avant de lire ce livre, j'avais lu toute la série des livres mettant en scène Mr Malaussène et aussi Come un roman, qui sont des livres que j'ai vraiment adoré (et que j'ai relu plusieurs fois ), donc quand j'ai lu Le dictateur et le hamac, ça m'a un peu surpris au départ mais en fait on est vite pris dans les histoires que raconte Pennac (avec un style que j'aime beaucoup), avec tout un tas de rebondissements tous aussi saugrenus les uns que les autres, j'aime bien
Oui, pour Le dictateur c'est tout à fait ça ! Sinon je n'ai lu que Comme un roman (plusieurs fois aussi ) et j'avais adoré aussi.
donc si j'ai bien compris ce roman est recursif ?
Voire incursif.
Moi j'appelerai cela "style poupées russes" tout s'emboite et on ne sait plus qui raconte l'histoire de qui ....
J'ai beaucoup aimé même si au départ c'est déroutant
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