Duxford Airshow 2005 War Report
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Duxford Airshow 2005 War Report
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#1
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![]() Sale con ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Modérateurs Messages : 2,054 Inscrit le : 16/05/2002 23:00 Lieu : Donnery (F-45450) Membre no. 18 ![]() |
Quelle histoire que ce meeting aérien ...
Par où commencer ? On va essayer par le début. Voyons. Ça remonte à la pentecôte de cette année en fait. Comme vous le savez sans doute, il se tient tous les ans à la pentecôte un meeting à La Ferté Allais dans l'Essonne où sont regroupés moult avions anciens. Pas de bol, pour des raisons tant professionnelles que festives, signe qu'on peut à la fois bosser et faire la fête un même jour, je n'avais pas pu m'y rendre. C'est alors que Moutton me signala que se tenait au Royaume-Uni à Duxford dans le Cambridgeshire un meeting aérien du même acabit. Au Royaume-Uni ... merde, ça fait loin ça. Bah, à force, j'ai fini par me laisser convaincre. Allons-y, ça fera une sortie. Il faut donc planifier. Comment s'y rendre ? Avion, train, voiture ? Si voiture, ferry ou shuttle. Après un rapide comparatif, il n'y a même pas photo, c'est de loin le Shuttle qui revient le moins cher : 42 € aller-retour quel que soit le nombre de passagers dans la voiture. Certes j'y ajoute le coût du pétrole pour aller d'Orléans à Dunkerque, puis Calais, puis Folkestone jusqu'à Duxford, l'inverse, et le trajet retour, mais en partageant les frais ça reste très avantageux. Je réserve donc un billet de shuttle pour le samedi 9 juillet, sachant que si le meeting se tenait sur 2 jours, il était plus judicieux pour des raisons de fréquentation d'y aller le samedi. Je pars donc le vendredi en début d'après-midi. Mon trajet d'Orléans à Dunkerque me conduit à passer par Rouen, ce qui me permet de passer voir chon & Severn. Sur la quatre voies qui me mène à Rouen, au niveau de Sotteville, une ambulance pinponne dans le lointain. D'après les intonations de la sirène (j'ai fait sirène 3ème langue), ça voulait dire "laissez moi passer bordel". Donc je me gare sur le côté de la chaussée, là où y'a plein de débris en tous genre. Une fois l'ambulance passée je reprends mon chemin. Làs ... en roulant j'entends un bruit "plonts plonts plonts plonts" dans ma roue avant gauche. Je pensais que c'était un gros caillou mais c'était quand même inquiétant. Saloperie. Je me gare à la première station service en vue pour découvrir qu'une énorme vis s'était enfoncé dans mon pneu. Bordel de chiasse. Ce pneu était presque neuf, et la roue de secours, en plus d'être vieille, est sous tout ce que j'avais chargé dans mon coffre. Pas le choix que de changer de roue vu qu'une fois la vis enlevée mon pneu s'est dégonflé comme une merde. J'avais eu le nez creux, avant de partir, j'avais pris des gants, au cas où. Je change ma roue pour mettre la roue de secours. Après un montage express et un regonflage de la roue à la bonne pression, je découvre que la roue de secours fait à son tour un sale bruit. Gomme vieillie sans doute. Je me dis que je ne peux définitivement pas aller au Royaume-Uni avec une roue douteuse. Évidemment il est déjà 17.50 et évidemment je suis dans la panade. Après avoir fait part de l'incident à mon père il me rappelle tout de même qu'un pneu ça se répare par vulcanisation et rustine magique, à condition d'avoir un réparateur sous la main quand même. J'appelle Severn à la rescousse pour avoir l'adresse du midas le plus proche. Une fois fait, je balance les coordonnées dans mon GPS et je m'y dirige vite fait, en apprenant qu'à Rouen on vous klaxonne si vous vous arrêtez au feu rouge. Je soupçonne ma plaque 45 d'y être pour quelque chose. Arrivé chez Midas, je demande au gars de me sauver la vie, et mon week-end par la même occasion. Il sort la roue blessée du coffre. Et là j'ai cru que j'allais le buter. "Désolé m'sieu" qu'il me sort avec son accent dé ch'nord "mais c'est un indice de vitesse W, c'est trop élevé, j'ai pas le droit de le réparer." " @#! " m'exclamai-je. Je fais quoi moi, PUTAIN. "Vous pouvez aller chez Vulco, ils réparent ça par vulcanisation à chaud". Le problème c'est que j'étais passé devant à Sotteville et ils étaient fermés. Je commençais sérieusement à avoir des doutes sur le voyage du lendemain. Là il m'indique un Vulco mais de l'autre côté de la rue. Et les lumières étaient encore allumées. Lueur d'espoir aux couleurs de néons de magasin. Je remets la roue dans mon coffre, fais un sale détour vu que c'est une sale quatre voies avec terre plein central en ciment, et je commence à rogner mon volant alors qu'il est 18.25 un vendredi soir. J'arrive à la porte de chez Vulco et le gars sortait la poubelle. Je baisse mon carreau et je lui ressors le même numéro que chez Midas, la compassion en plus vu que ce gars était VRAIMENT mon dernier espoir, Juste un peu plus crédible que Leia, R2D2 et Ben Kenobi cependant. Visiblement ému par mon jet de persuasion réussi, il me dit que c'est malgré tout une vulcanisation à froid et que chez Midas ils savent pas y faire. Je serais bien retourné le leur dire mais le temps pressait. Donc ma roue allait pouvoir être réparée ! Joie. Pendant que le premier monsieur s'affaire à remettre en état le pneu, son collègue prépare la facture : 25 €. Ça aurait pu être bien pire. Je leur file donc 30 € et leur dit qu'avec les 5 € surnuméraires ils iraient se payer un canon, parce qu'à cette heure là ils l'ont pas volé. Moralité : chez Vulco ils rulezent. Une fois arrivé chez chon, je change ma roue de secours par la roue réparée, et je retrouve mon Audi comme si de rien n'était. Rah. En tout et pour tout, presque deux heures de retard. Évidemment j'arrive à Dunkerque sous une pluie battante. On est dans le Nord et c'est à se demander si la notion d'été a encore un sens là bas. Dodo de bonne heure évidemment, et c'est qu'il faut dormir vite, parce que le lendemain le réveil était prévu pour sonner à 5.30 du matin. Après une journée comme celle de vendredi c'est toujours agréable ... À 6.30 c'est l'heure du départ pour Calais. Une fois enquillés sur l'autoroute, et après la défection de Moutton, pour des raisons de météos aléatoires et de coût du trajet assez dissuasif quand on arrive de Hamburg, je me rends compte que j'avais oublié un élément assez important : refaire le plein de carburant. Ce n'est pas que j'étais à sec, non, j'étais à mi-réservoir. J'avais en revanche planifié mon itinéraire : 320 km aller/retour pour Folkestone > Duxford > Folkestone en ne se plantant pas. Ne voulant absolument pas courir le risque de faire un refuel en Très Perfide Albion avec un litre de gasoil à 1 £ (si si. argh.) il a bien fallu que je fasse le plein de pétrole en France. On voit une pancarte "Aire des 2 caps : 20 km". Damned : le terminal de Calais est à 10 km. Je décide donc de continuer vers l'aire en question. Bilan du détour : 23 km pour remettre du pétrole, ce qui normalement reste rentable. L'enregistrement du train était prévu pour 7.26 et nous arrivons à 7.15, donc tout va bien. Si on exclut quelques lambins, l'embarquement s'est juste assorti d'un contrôle anti-explosifs de la part de la douane française. Une vraie formalité. On suit donc les files et flèches vers les quais où attendent les Shuttle. Les motrices ressemblent à des têtes de canard mais dont le bec serait dans le même plan que l'inclinaison du front. C'est une idée d'autant plus dérangeante quand on sait que les têtes en question développent près de 13 000 chevaux. On entre dans les énormes wagons double-pont tels une enfilade de suppositoires métalliques. Consignes de sécurité en français et en anglais, fermeture des portes, puis c'est le départ. Chic, on a 35 minutes pour faire un roupillon dans les entrailles de la bête. Ça a du être la décélération qui m'a réveillé, mais j'ai vu qu'on avait changé de pays quand la lumière a fini par pénétrer dans le wagon à travers les trop petites fenêtres. Dans ma tête je me répète "Keep left, keep left, keep left." Manoeuvre inverse, le rectum latéral nous laisse sortir sous un soleil radieux. Difficile à croire de ce côté-ci de la manche, et pourtant. Coup de chance, le terminal débouche directement sur l'autoroute. Je mets gaz, en contemplant pour la première fois ce que ça fait que de conduire à l'envers. Le sens de circulation opposé est à droite. Bah, c'est pas si dur tant qu'on reste sur l'autoroute, il faut juste se faire à l'idée que les bretelles arrivent sur vous par la gauche, ce qui est assez désopilant. Autoroute M20, puis échangeur de Swanley pour rejoindre l'horrible Orbital M25 du suxxed autour de Londres, nous passons le péage du Dartford Crossing au dessus de la Tamise pour nous acquitter de l'obole de 1 £. Le trafic sud > nord passe par un tunnel alors que le trafic nord > sud passe sur le magnifique pont Elizabeth II, une vraie oeuvre d'art. Le trajet continue gentiment sur l'autoroute en direction du Cambridgeshire. On m'avait bassiné avec les radars automatiques chez les british, on m'avait menti : les britanniques allument grave. Et ce ne sont pas les grosses caisses qui manquent. Des grosses S à la pelle, des Audi, mais aussi des Jaguar XJ et XKR, ainsi que des japonaises pas importées. Au prix du pétrole sur l'île je me dis qu'ils doivent être riches : tant mieux pour eux. Sortie 12 sur l'autoroute ! Duxford ! On aperçoit quelques dérives des appareils les plus hauts ainsi qu'un chantier d'un hangar. Ça y est ! Premier bémol : le temps est plein comme un boudin. Deuxième bémol : une horreur routière. La bretelle d'autoroute débouche sur une saloperie de rond-point. Je vous laisse imaginer la galère torticoloïde pour voir les véhicules qui arrivent de votre droite quand vous avez le volant à gauche et que vous devez leur céder le passage ... "Please take the first exit on the left at the roundabout" me dit mon GPS. Même si c'est logique ça choque toujours de sortir d'un rond point par la gauche. Et là : "AAAAaaaarh". 3 kilomètres de départementale environ. C'est là que ça choque la conduite à gauche. Fichtre. Heureusement j'ai pas eu le temps de m'attarder sur cette question parce que déjà apparaissait le balisage "Duxford airshow". Bigre. J'appréhendais un peu, ne sachant pas quelle pouvait être la qualité ni l'ampleur de cette manifestation. Bientôt apparaissaient des files bien délimitées par des plots, une profusion de pancartes, puis des bobbies et des militaires. C'est vrai que ces derniers jours les anglais avaient de quoi être inquiets. Je continue la route donc. Évidemment je rate l'entrée des parkings, donc il faut que je fasse demi-tour. Là je découvre les joies du cédez le passage avec les règles de circulation inversées : c'est encore plus puant que chez nous. Enfin nous arrivons au parking. L'organisation est remarquable : des bobbies et des militaires vous guident depuis votre point d'entrée jusqu'au point où vous allez exactement vous garer. Tout est balisé et fléché. À ma connaissance je n'ai jamais vu une organisation aussi efficace en France. -------------------- |
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piotr |
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Après avoir réglé l'entrée, à 27 £ quand même, soit 40 € environ, on se gare et on descend de voiture. Le temps est toujours inquiétant. On entend au loin du Glenn Miller mêlé à un gros moteur au son bien gras. Ce n'était pas un avion mais un tank qui prenait un bain de boue pour la grande joie des spectateurs qui pouvaient en faire un tour à condition de débourser 3 £.
![]() Duxford Airshow in the flesh, or rather in the aluminium fuselage. Une impressionnante collection d'airliners classiques britanniques d'une époque révolue. Handley Page Hastings, mais surtout De Havilland Comet et Hawker Siddeley Trident garnissaient le tarmac de l'Imperial War Museum. C'est alors que le commentaire dans le haut-parleur expliquait que c'est ici-même qu'opéraient bien des chasseurs britanniques qui ont infligé à la Luftwaffe une sacrée défaite lors de la Battle of Britain, mise en image dans le film éponyme. En balayant le tarmac du regard, on aperçoit aussi des avions plus exotiques : Handley Page Victor, Avro Vulcan, et surtout ... Raaaaaaah ... RAH #@]{! UN CONCORDE !!! Ggnniii ... Dieu sur Terre. Du calme, du calme. À la base on est venus là pour voir des warbirds. ![]() Ah ben en voilà un justement ! Vous m'excuserez mais le nom de ce biplan anglais m'échappe. Ça commence bien ! Difficile de savoir par où commencer : il y en a tout bonnement partout. Commençons par faire le tour des liners. Un peu décrépits malheureusement, mais les restaurations sont chères. Nous montons à l'intérieur du Hawker-Siddeley Trident Two dont la visite est gratuite. À l'intérieur, ça sent se mélange totalement inimitable de formica, de tissu de 40 ans d'âge, de bakélite et de machineries surannées. Je regrette qu'on ne puisse pas capturer les odeurs. Nous redescendons pour continuer. Zutre, les autres liners sont payants : 50 p. So much pour les vieilleries, faut pas pousser. ![]() Un De Havilland DH89 Dragon rapide. C'est dans ce petit avion de ligne biplan des années 30 mû par deux moteurs de 200 chevaux qu'on pouvait faire un tour au dessus de Dufxord ... pour la modique somme de 30 £ évidemment. Soupir. ![]() ![]() Un joli Lockheed 12 tout polished de partout appartenant Bernard Chabbert, connu dans le milieu de l'aéronautique pour ses commentaires éclairés. ![]() Qu'est-ce donc que cette étrange bestiole. Un fuselage tout fin, deux énormes moteurs. C'est un Grumman F7F Tigercat. Je pensais que cet avion était à peu près aussi manoeuvrable qu'une casserole plombée. Aaaah ben quand je l'ai vu faire des chandelles de la mort dans son bruit de pétarades ... Pas de photos pour cause d'autofocus défaillant, ni de vidéo pour cause de batterie insuffisante, mais croyez moi : en action c'est incroyable à voir, putain. ![]() Un Avro Shackleton en léger état de décrépitude. Notez les hélices contrarotatives. ![]() Intéressante particularité de l'airshow : beaucoup de gens costumés. Ici, un uniforme canadien. ![]() Si le Concorde est Dieu sur terre, celui-ci est une sorte de sous-dieu. Regardez moi un peu cet engin. Un sublime Avro Lancaster dans un état incroyable à voir. Ce fut ce genre de bombardiers qui constituèrent le gros de la flotte de la Royal Air Force avec les Handley Page Halifax et qui allèrent arroser de bombes bien des villes allemandes pendant la seconde guerre mondiale. Pour autant que je sache il ne doit en rester que deux au monde qui sont en état de voler. L'appel de Dieu tout proche commence donc à se faire sentir. Rah, nous craquons. CONCORDE ! Ça vaut bien les 50 p chacun pour monter dedans. Sur le stairway to heaven, comprenez par là l'escalier qui permet de monter et d'entrer dans l'appareil, je saisis cette vue du bombardier Avro Vulcan : ![]() Et ça y est. Jamais de ma vie je n'avais vu, approché, et encore moins monté dans un Concorde. Alors certes, celui-ci n'est "seulement" qu'un modèle de présérie, une sorte de prototype. Il n'a pas connu la gloire du service régulier et le prestige mondial comme ses frangins qui ont volé aux couleurs de British Airways ou d'Air France. Mais il a le détail qui tue : ![]() C'est lui qui détient le record de vitesse pour une traversée de l'Atlantique à Mach 2,23, excusez du peu. Après avoir touché la peau de l'avion comme le musulman toucherait la pierre noire à la Mecque, je m'engouffre dans l'appareil par la porte avion. Bigre que c'est exigu. Et il y a plein de gens dedans évidemment ... Je parviens quand même à prendre furtivement une photo du flight deck : ![]() Au milieu, les quatre colonnes de cadrans pour les moteurs, avec le régime des étages de puissance, le flux de carburant, et tout en bas, les cadrans pour surveiller la postcombustion, une autre des prérogatives du Concorde. Le reste de la visite ne se prête guère au recueillement et encore moins à la photo d'art. On a juste le temps de contempler les cadrans destinés aux mesures en vol, bien loin de la sophistication de ceux embarqués ne serait-ce que dans un A320. Autres temps, autres moeurs. Après avoir aperçu la boîte noire qui en fait est orange, nous redescendons. Nous avions fait le tour. Une file de gens devant une guitoune. Mais qu'est-ce ? Argl, il faut encore payer 4 £ pour s'approcher des avions sur la flight line. Ça serait trop bête quand même. J'ai bien fait de prendre 40 £ ... C'est vendu, et nous franchissons la ligne pour entrer dans le saint des saints. Détail intéressant : aucun cordon autour des avions. Sur le tarmac, personne ne franchit la ligne imaginaire tracée entre des simples plots posés par terre. Quant aux warbirds, personne ne s'aventurerait à marcher sur le magnifique gazon bien verdoyant : nous sommes en Angleterre. ![]() Vu comme ça c'est toujours mieux le Lancaster quand même. Bordel, il en jette. ![]() "Mickey le voleur" ... Allez donc comprendre, pour moi il distribuait plus qu'il ne donnait. Toujours le mot pour rire dans la RAF ... ![]() Cherchez l'anachronisme dans la main de l'américain ![]() ![]() Un PBY Catalina. PBY pour Patrol Bomber et Y désignant le code du fabricant, Consolidated. Un étrange avion amphibie avec une aile ... haute qui remonte aux années 30. ![]() C'est en zoomant que je me suis dit que finalement il ne valait mieux pas tomber brusquement malade en fait. Roh je suis méchant ... Y'a au moins une femme à poual peinte sur le B-17 derrière ! ![]() Un détail de l'imposant moteur Wright R-1820-97 Cyclone 9. Comme son nom l'indique, neuf cylindres en étoile pour une cylindrée de 30 litres et une puissance de l'ordre de 1200 chevaux. Y'en a quatre comme ça sur un seul B-17, imaginez un peu quand il en passait 200 d'un coup au dessus des têtes des gens durant l'opération Overlord. Br. Bon changeons de registre. Côté jardin maintenant : les warbirds. ![]() S'il est pas beau celui là . Un Hawker Hurricane couleurs du désert. ![]() Une autre légende volante dans des couleurs un peu plus criardes : le Supermarine Spitfire. Vous m'excuserez, je n'ai pas le nom de la variante, mais on fera avec j'imagine. ![]() Mention spéciale pour ce Spitfire avec deux hélices contrarotatives tripales. Là encore, il faut voir, entendre, bref, être là en vrai, parce que ce Spitfire fait un bruit instantanément reconnaissable même si on a aucune bougre idée de ce qu'apportent les contraprops. Changeons de pays ... Même si nous sommes au Royaume-Uni, l'Union Soviétique, bien que sous représentée, n'a pas été oubliée, contrairement aux pays de l'Axe. ![]() Un magnifique Polikarpov I-15 Чайка (ça veut dire "mouette" en russe), biplan des années 30 mû par un moteur de 9 cylindres en étoile à la sonorité caractéristique. Cette apparence désuette lui donne un charme dingue. ![]() Kamarade Pilote et Kamarade je ne sais quoi, mais visiblement très soviétique lui aussi. ![]() Un Yakovlev Yak-11 aux couleurs de l'escadron franco-soviétique Normandie-Niemen. -------------------- |
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