Je reviens du ciné où avec ma douce - sous son ardente pression - nous sommes allé voir "Les choristes" avec Gérard Jugnot.
J'en avais eut de bon échos, mais j'avoue ne pas être un grand fan du sieur ci précédement nommé.
Celui-ci incarne un pion arrivant dans une école à tendance disciplinaire (et musclée). Les élèves sont éduqués selon un principe "action-réaction", comprenez "si y'en a un qui bouge, il morfle, ou, à défaut de coupable identifié, tous morfles, voir même juste pour le cas où - principe de précaution - , il faut qu'il y en ait un qui morfle, et, au pif, on le choisit bien".
Voilà donc l'ambiance dans laquelle on est rapidement plongé.
Ce pion finit par apprivoiser ces élèves par la musique et forme une chorale.


L'histoire, si elle tient facilement en quelques lignes, est agréable à regarder.
Certes, je suis assez bon publique.
Le film, bien que se laissant aller à de nombreux stéréotypes (le directeur tortionnaire & dictateur, le pion "sauveur des enfants" a la bonne âme, ... ) d'une part fonctionne bien, et d'autre part est servit par une belle brochette d'acteurs, et bénéficie d'un jeu qui sonne assez juste.
J'aurais bien dit que le ton était juste de bout à bout, mais quelques échanges au départ ne sonnaient pas tout à fait juste.
Je l'ai également trouvé un peu rapide, notament dans l'apprivoisement des élèves par le pion, mais je suppose que, pour la durée du film, cette phase a été quelque peu raccourcie.
C'est bien dommage, les jeux de forces, de caractères, les oppositions, bien que montrées (je dirai "seulement" montrées) auraient méritées de plus amples démonstrations et développements.

Bref, un film bien agréable, loin des rôles gageur "farcesques" de G . Jugnot, très bien déservi et interprété.