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> [musique] Dream Theater, metal progressif

IOEN
post 06/11/2003 1:32
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Elfe
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Le groupe voit le jour en Septembre 1985, dans la Berklee School of Music.
John Petrucci (guitare), Mike Portnoy (batterie) et John Myung (basse) sont trois chevelus, fans de Heavy Metal.
Ils recrutent Kevin Moore (clavier), un ami de Myung et Petrucci, la même année.

Le groupe est dès lors baptisé Majesty. Chris Collins est choisi pour chanter sur leur première démo, éponyme.

Plus tard, le groupe doit être rebaptisé, car un groupe de Jazz s'appelle déjà Majesty. Le père de Mike Portnoy trouve le nom Dream Theater, qui est en fait le nom d'un cinéma en Californie.

Après éviction de Chris Collins, le quatuor recrute Charlie Dominici pour le remplacer, en Octobre 1987.
C'est alors qu'ils sortent leur premier album :

When Dream and Day Unite :
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Tracklisting :
1. Fortune In Lies, A
2. Status Seeker
3. Ytse Jam
4. Killing Hand, The
5. Light Fuse And Get Away
6. Afterlife
7. Ones Who Help To Set The Sun, The
8. Only A Matter Of Time

N'ayant jamais entendu cet album, je ne ferai aucun commentaire.


La presse a beaucoup aimé When Dream and Day Unite, cependant le groupe et son label ayant peu de moyens, très peu de promotion sera faite, et le succès de cet album à l'époque a été assez moyen.
les 4 membres originels décident de remercier Charlie Dominici, un peu limité techniquement. Ils joueront alors pendant 2 ans sans chanteur, dans différents clubs de leur région, tout en faisant passer des auditions.
Un canadien, Kevin LaBrie, se fait embaucher à peine l'audition passée, faisant l'unanimité.
Il est rebaptisé James (son 2e prénom) pour éviter d'avoir deux John et deux Kevin dans le groupe.
Le groupe enregistre alors son 2e album, qui sortira en Juillet 1992 :

Images and Words :
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Tracklisting :
1. Pull Me Under
2. Another Day
3. Take The Time
4. Surrounded
5. Metropolis - Part I "The Miracle And The Sleeper"
6. Under A Glass Moon
7. Wait For Sleep
8. Learning To Live

Cet album est, pour beaucoup, LE meilleur album de metal progressif.
Pull Me Under est un vrai tube, ouvrant l'album de façon calme pendant les premières secondes, puis plus musclé par la suite. Un titre mid-tempo, presque toujours joué dans les concerts de DT, avec un refrain repris en choeur par tout le monde. Le morceau termine très brutalement, à se demander si le CD est pas rayé biggrin.gif .
Another Day, un autre tube (il n'y a quasiment que ça sur I&W), qui a la particularité de contenir des parties de saxophone. Un titre plutôt calme, envoûtant. La voix de James y est très belle, douce.
Take The Time ensuite. ATTENTION TUBE (ouais je sais je me répète). Une intro qui fait frémir : ça va être heavy, on le sent. L'intro passée, un riff monstrueux débute, ça fait remuer la chouffüre. La voix de James est superbement maîtrisée ! Puis après le second passage du refrain, un passage calme où James chante sur fond de piano... Et c'est reparti pour un solo furieux guitare/clavier de plusieurs minutes.
On se calme, Surrounded est une ballade. En tous cas elle commence telle quelle. Après un passage chanté et un superbe solo de guitare, la chanson commence réellement. Pas vraiment violemment, mais on peut plus vraiment appeler ça une ballade. Le morceau reste très beau du début à la fin, se terminant aussi calmement qu'il a commencé.
METROPOLIS PT.1 "The Miracle and The Sleeper est LE morceau central, la pièce maîtresse de l'album. Peut-être même de toute la discographie de Dream Theater. Il n'y a pas plus progressif. C'est simple, chaque fois que j'entends l'intro, je suis pris de frissons. Cette chanson montre toute la technicité des musiciens de Dream Theater, tout en créant une émotion particulière. Toute la partie instrumentale du milieu est à pleurer tant chaque instrument est maîtrisé à la perfection. Pour la petite histoire, ce morceau (ses paroles, ses lignes de chants, de guitare, de batterie etc...) servira de base pour un album qui viendra plus tard, en 1999 : Metropolis pt2 : Scenes From a Memory.
Under a Glass Moon... argh, difficile de passer après Metropolis pt1. Ce morceau ne m'a jamais accroché, je le zappe tout le temps.
Wait For Sleep est la vraie ballade de l'album. Ecrite par Kevin Moore, elle ne comporte que du piano/clavier et du chant. Superbe.
Learning to Live enfin, clôt l'album, de très belle façon. Un morceau long (le plus long de l'album, 11mn et des brouettes) comportant de nombreuses parties, douces, ou psychédéliques... Un régal pour les oreilles.


Après cet album, les musiciens de Dream Theater sont reconnus par "les gens du métier" comme on dit. John Petrucci et Mike Portnoy sont respectivement désignés meilleur guitariste et meilleur batteur par plusieurs magazines.
Le groupe sort un live intitulé Live at the Marquee en 1993, à partir d'un concert enregistré à Paris à la Locomotive.
Vient alors le moment de sortir un troisième album :

Awake :
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Tracklisting
1. 6:00
2. Caught In A Web
3. Innocence Faded

A Mind Beside Itself:
4. Erotomania (instrumental)
5. Voices
6. The Silent Man

7. The Mirror
8. Lie
9. Lifting Shadows Off A Dream
10. Scarred
11. Space-Dye Vest

Awake est l'album le plus sombre du groupe. En effet, durant son enregistrement, Kevin Moore est très absent, il veut quitter le groupe, son orientation musicale ne collant plus assez avec celle de Dream Theater.
L'album commence fort avec 6.00, c'est heavy et prog, très accrocheur.
On enchaine avec Caught in a Web, dans la même veine (la première fois que j'ai entendu l'album, j'avais pas fait attention que ça avait changé de chanson laugh.gif)
Innocence Faded est un morceau un peu plus calme, quoique encore pas mal heavy, surtout dans sa partie instrumentale qui, on peut le dire, part un peu en couille (mais tout ça est maîtrisé bien-sûr smile.gif).
Ensuite vient la trilogie A Mind Behind Itself. D'abord Erotomania, un instrumental qui commence très heavy, avec de belles envolées de guitare et de clavier vers le milieu du morceau. Ensuite on se calme avec Voices, morceau très euh... strange, tantôt rapide et heavy, tantôt très calme et envoutant. Enfin, la ballade The Silent Man, à la guitare accoustique. Le refrain rappelle la ligne de guitare d'Erotomania. On se rend aussi compte que John Petrucci a une très belle voix (pour les backing vocals) et accompagne superbement James LaBrie. Un morceau vraiment magnifique, sans prétention.
The Mirror remet le ton. L'album est HEAVY bordel. Un gros riff, bien gras débute le morceau, qui, comme d'habitude, a pas mal de passages différents, avec des acalmies et des tempêtes.
Lie est lui aussi pas mal heavy. Pas de clavier dans ce morceau, des lignes de chant presque rappées de James durant les couplets. Un de mes morceaux préférés sur Awake, et assez atypique pour du Dream Theater à cette époque.
Lifting Shadows Off a Dream. Attention chef d'oeuvre. Un morceau presque indescriptible tant il est beau. A pleurer.
Scarred est un peu le morceau le plus "fourre tout" de l'album. C'est d'ailleurs le plus long. Il commence calmement, comporte des parties instrus très psychés (à la Metropolis pt1). Pour le décrire correctement, ce serait aussi long que la chronique complète de l'album. Très bon morceau.
Space Dye Vest. Re chef d'oeuvre. Un morceau très "gênant", il a le pouvoir de mettre mal à l'aise l'auditeur. Une intro superbe jouée au piano, puis ensuite le couple piano/guitare accoustique, avec un chant qui met vraiment mal à l'aise. Le morceau s'envole au fur et à mesure, il devient carrément magnifique vers le milieu... personnellement il me met les larmes aux yeux presque à chaque fois. Un vrai bijou.


Le départ de Kevin Moore est officiel. Le groupe part donc à la recherche d'un nouveau claviériste. Pour les premiers concerts de la tournée Awake, ils engagent alors Jordan Rudess, puis Derek Sherinian qui vient lui aussi de l'école Berklee. Sherinian deviendra membre officiel du groupe à la fin de la tournée.
Lors d'un concert dans un club londonien, le groupe se fait plaisir en interprétant plusieurs reprises sous forme de medleys. Le concert est enregistré, et le groupe en profite pour jouer le morceau le plus long qu'ils aient composé jusqu'ici : A Change of Seasons.
Ils en profitent pour sortir un mini-album, comprenant ce morceau ainsi que les reprises en question.

A Change of Seasons :
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Tracklisting :
1. A Change Of Seasons
I/ The Crimson Sunrise
II/ Innocence
III/ Carpe Diem
IV/ The Darkest of Winters
V/ Another World
VI/ The Inevitable Summer
VII/ The Crimson Sunset

Live at Ronnie Scott's Jazz Club (London) :
2. Funeral For A Friend
Love Lies Bleeding
3. Perfect Strangers
4. The Rover
Achilles Last Stand
The Song Remains The Same
5. The Big Medley
I - In The Flesh?
II - Carry On Wayward Son
III - Bohemian Rhapsody
IV - Lovin', Touchin', Squeezin'
V - Cruise Control
VI - Turn It On Again

Je passe vite fait pour cette chronique. Le morceau A Change of Seasons est donc composé de 7 parties. Il dure 25mn et est assez dur à décrire précisément, parfois calme, rapide, heavy, etc... Les autres morceaux sont des reprises, pas forcément très interessantes mais agréables à entendre.



La suite de l'histoire et de la discographie viendront plus tard smile.gif


Les sources pour la biographie viennent de www.dreamtheater-france.com (plus détaillée là bas). Les chroniques d'albums sont très mauvaises, donc sont de moi (ahem...).



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IOEN
post 06/11/2003 1:33
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Elfe
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1997.
Le groupe se prépare à entrer en studio pour enregistrer leur 4e album. L'ambiance est des plus mauvaises, car plusieurs décès surviennent parmi les proches des musiciens. La grand-mère de Mike Portnoy, le père de John Petrucci (ainsi que les parents de sa femme), et Kevin Gilbert qui aurait du être le producteur de l'album.
Le groupe parvient tout de même à enregistrer l'album, produit finalement par Kevin Shirley.

Falling Into Infinity :
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Tracklisting :
1. New Millennium
2. You Not Me
3. Peruvian Skies
4. Hollow Years
5. Burning My Soul
6. Hell's Kitchen
7. Lines In The Sand
8. Take Away My Pain
9. Just Let Me Breathe
10. Anna Lee
11. Trial Of Tears
I - It's Raining
II - Deep In Heaven
III - The Wasteland

Pas grand chose à dire sur cet album, qui est celui que j'aime le moins dans toute la discographie de Dream Theater. En fait, cet album sonne vraiment très pop. Les chansons, sans vraiment se ressembler, semblent toutes construites de la même façon, à savoir de manière à faire des "tubes". Aussi, alors que d'habitude la musique de Dream Theater est assez difficile à appréhender, ici on à l'impression d'écouter la radio.
Je ne dis pas que la musique est mauvaise, bien sûr, mais elle manque un peu de ce je-ne-sais-quoi qui rend Dream Theater unique. Finalement, c'est peut-être l'album par lequel commencer quand on ne connait pas le progressif.
A noter tout de même une belle ballade : Hollow Years.


Le 25 Juin 1998, le groupe enregistre une nouvelle fois un concert à Paris (meilleur public du monde, pour info tongue.gif ) au Bataclan. Un concert de 3h qui va donner un double CD live de toute bôtééé.

Once in a Livetime :
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Setlist :
Disc 1 :
1. A Change Of Seasons: I - The Crimson Sunrise
2. A Change Of Seasons: II - Innocence
3. Puppies On Acid
4. Just Let Me Breathe
5. Voices
6. Take The Time
7. Derek Sherinian Piano Solo
8. Lines In The Sand
9. Scarred
10. A Change Of Seasons: IV - The Darkest Of Winters
11. Ytse Jam
12. Mike Portnoy Drum Solo
Disc 2 :
1. Trial Of Tears
2. Hollow Years
3. Take Away My Pain
4. Caught In A Web
5. Lie
6. Peruvian Skies
7. John Petrucci Guitar Solo
8. Pull Me Under
9. Metropolis Pt1
10. Learning To Live
11. A Change Of Seasons: VII - The Crimson Sunset

Difficile de chroniquer un album live... Sachez simplement que Dream Theater, en bon groupe de progressif qui se respecte, ne se contente pas de jouer simplement les chansons telles quelles. Aussi de nombreuses parties sont réécrites pour le live, qui comporte également sa part d'improvisation. A écouter pour redécouvrir de bonnes chansons. On peut aussi considérer ce live comme un best of du groupe.
note : une video live, intitulée 5 Years in a Livetime, sortira la même année.



Après cette tournée, les membres du groupe enchainent les side-projects (projets parallèles), sur lesquels je ne m'étendrai pas. A noter que Platypus (je vois déjà sourire Gfx smile.gif), le groupe de John Myung, existe toujours et marche plutôt pas mal.
Et surtout que sur un de ces side-projects, Liquid Tension Experiment, Mike Portnoy et John Petrucci rencontrent le claviériste Jordan Rudess qui aura son importance par la suite. A noter que pour composer et enregistrer LTE, il n'aura fallu que 5 jours, ce qui est assez incroyable à l'écoute de l'album.

Avec tous ces side-projects, le groupe s'essouffle un peu. Il est question de séparation, selon Mike Portnoy.
Portnoy se rend compte qu'il prend beaucoup de plaisir à jouer avec Jordan Rudess, et décide de faire des changements au sein du groupe. Derek Sherinian est donc remercié, et Rudess devient membre officiel du groupe le 18 Janvier 1999.
Mike Portnoy déclare : "Après nos expériences avec Jordan au sein de LTE, nous nous sommes rendus compte que son jeu, son travail de composition, et sa personnalité étaient plus représentatifs de ce que nous voulions faire avec Dream Theater et l'arrivée du 21ème siècle."

Vient alors le moment d'écrire le 5e album studio de Dream Theater. Mike Portnoy annonce qu'il contiendra la suite de Metropolis part 1.
Beaucoup de rumeurs filtrent, parmi lesquelles de vraies infos. On sait dès lors que Metropolis part 2 ne sera pas une chanson de l'album, mais l'album entier. Il s'agit d'un concept-album, considéré comme le meilleur jamais réalisé.

Metropolis pt2 : Scenes From a Memory :
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Tracklisting :
1. Regression
2. Overture 1928
3. Strange Deja Vu
4. Through My Words
5. Fatal Tragedy
6. Beyond This Life
7. Through Her Eyes
8. Home
9. The Dance of Eternity
10. One Last Time
11. The Spirit Carries On
12. Finally Free

Ma chronique explique l'histoire racontée dans l'album, en plus de décrire les morceaux eux-mêmes. Elle est un peu longue, alors je la mettrai dans un post à part (gnngnn de limite de caractères).


Les doutes quant à la survie du groupe sont envolés. La machine Dream Theater est de nouveau en marche. Après cet album, une tournée gigantesque se met en place.
Un triple live sortira pour l'occasion, retardé par des évènements connus de tous. En effet, l'album devait sortir le 11 Septembre 2001. Il a été un peu retardé pour arriver chez les disquaires, quand le drame du WTC arriva. La pochette (celle de gauche ci-dessous) montrant New-York en flammes, a du être changée immédiatement (version finale à droite).
Live Scenes From New York :
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Setlist :
Disc #1
1. Regression
2. Overture 1928
3. Strange Deja Vu
4. Through My Words
5. Fatal Tragedy
6. Beyond This Life
7. John & Theresa Solo Spot
8. Through Her Eyes
9. Home
10. The Dance Of Eternity
Disc #2
1. One Last Time
2. The Spirit Carries On
3. Finally Free
4. Metropolis Pt. 1
5. The Mirror
6. Just Let Me Breathe
7. Acid Rain
8. Caught In A New Millennium
9. Another Day
10. Jordan Rudess' keyboard solo
Disc #3
1. Erotomania
2. Voices
3. The Silent Man
4. Learning To Live
5. A Change Of Seasons

Là encore, il s'agit d'un live. Pas grand chose à dire, si ce n'est que c'est le meilleur live du groupe à mon avis. L'album Metropolis pt2 est joué dans son intégralité, puis un set plus classique. A noter que Acid Rain est un morceau de Liquid Tension Experiment, et pas de Dream Theater.




Suite et fin... le temps que je rédige smile.gif



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Gfx
post 06/11/2003 1:43
Message #3


Goule
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ioen \o/
J'ai très peu écouté de Dream Theater mais j'aime bien. Ce n'est pas très constructif mais voilà :-) J'écoute peu de musique dans ce genre (surtout du Nightwish et du Rhapsody en fait) mais de temps en temps c'est agréable. Ca a souvent un côté entraînant et "épique" que j'apprécie.


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post 06/11/2003 2:10
Message #4


Gobelin
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je passerais t'emprunter les cds, je crois wink.gif
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JRM
post 06/11/2003 8:34
Message #5


Goule
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ioen il te manque "Falling Into Infinity" dans la liste des cd en studios, si tu n'a jamais écouté "When Dream and Day Unite" tu devrais le faire car je trouve "Fortune in Lies" über bien (je la préfère à celle de Labrie dans (Live at the Marquee)

sinon Train of Thought lundi dans les bacs de la Fnac wahaha.gif


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it's official : I suck (promo : for 15€)
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Pode
post 06/11/2003 8:53
Message #6


Hobbit
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Ouuuaiiisss, il l'a fait !
Tu vois que c'était pas si dur, ioen !
En plus, ça me donne envie d'écouter Images & Words ! Donc tu a bien fait ton boulot happy.gif.


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Mon pseudo est Pode, pseudo Pode
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rikausse
post 06/11/2003 8:58
Message #7


Goule
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Drean Theater : je n'ai pas découvert depuis longtemps mais j'adore. Comme tout rock progressif, il faut un temps d'adaptation et une certaine attention pour capter l'ensemble des instruments.
Et puis bon, John Petrucci... dry.gif il n'y a rien à dire je pense.
[mode idolaterie ON] ...

Merci IOEN pour le thread ca va me permettre de demander s'il y a des gens intéressés pour aller voir leur concert à Paris fin janvier... Disons que je n'ai pas trop envie d'y aller tout seul. bouh.gif
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irion_d_alcor
post 06/11/2003 9:13
Message #8


Goule
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Euh c est qui?


(a noter que c est une blague pourrie , et que je commence a bien connaitre DT a force d en bouffer une a deux heures par jour, dans les oreilles comme dans les doigts)

Ioen : hate de lire la suite , surtout le passage sur live scene from newyork et autre SFAM qui en dependent.
Tiens au passage a ce sujet ce que je savais pas, c est qu ils l ont sorti le 11 septembre 2001 avec en plus les WTC en feu sur la pochette... tcho la coincidence, surtout qu en plus une des chansons devait s appeler Ground Zero. Dommage pour les scores de vente ce jour la.

QUOTE
Gfx:
:-) J'écoute peu de musique dans ce genre (surtout du Nightwish et du Rhapsody en fait)


Ben en fait c est pas trop le meme genre , mis par contre tu choisis bien. Rhapsody c est carrement epique comme tu dit , puis faut dire que c est 5 concept album basé sur une hsitoire de donjeons et dragons a la suite, donc forcement pour le epique , ca le fait smile.gif Mais serieusement eil faut ecouter SFAM une fois ( Apres Images & words , car c est absolument pas le meme concept et les deux albums sont pour moi presque de deux groupes differents) et la tu decrocheras plus smile.gif

Bon ioen je te laisse continuer , on discute apres:)

Rikausse: Ben normalement il se peut que je vienne , pas comme pour metallica , la je pense que meme seul , je grimpe. (surtout que c est un 1 night with)



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- La vie, c est comme ca tout le temps ou seulement quand on est petit?
- C'est comme ca tout le temps.


Faites surtout attention à ce que vous ne faites pas.

" Faut vous dire Monsieur
Que chez ces gens-là
On ne cause pas Monsieur
On ne cause pas, on compte" Brel
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Severn
post 06/11/2003 9:58
Message #9


Candytuft
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wahaha.gif Il est beau ce thread ioen !


Evidemment je connaissais pas cool.gif


rikausse>si tu as un cd je veux bien te le piquer pour voir ce que ça donne, sinon je me débrouillerai autrement.



--------------------
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chon
post 06/11/2003 10:00
Message #10


Le Daydreamer
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QUOTE
Evidemment je connaissais pas  


Dommage ! Je vous rappelle très chère que vous en avez entendu ! Mais bon c'est pas grave hein ....

Même que c'était celui là :

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There is no emotion, there is peace, There is no ignorance, there is knowledge, There is no passion, there is serenity
There is no chaos, there is harmony, There is no death, there is the force

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Severn
post 06/11/2003 10:02
Message #11


Candytuft
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Oups... blush.gif désolée chon... ça doit vouloir dire que ça m'a pas marquée alors. Je referai un essai !

EDIT : j'avais pas laissé le temps de charger l'image. En voyant la pochette, j'ai dû avoir peur...



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irion_d_alcor
post 06/11/2003 10:06
Message #12


Goule
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QUOTE
QUOTE  
Evidemment je connaissais pas  


Dommage ! Je vous rappelle très chère que vous en avez entendu ! Mais bon c'est pas grave hein ....

Même que c'était celui là :


mais non ca c est le dvd de 13 fantomes ... smile.gif



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" Faut vous dire Monsieur
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rikausse
post 06/11/2003 10:07
Message #13


Goule
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Alors là chon, tu m'épates. Tu as réussi à lui faire écouter du Dream Theater. blink.gif
Moi j'ai essayé pendant très longtemps de lui faire écouter des trucs plus soft, elle n'a jamais voulu... Ok, je ne sais pas m'y prendre happy.gif

Bon alors chon, tu m'accompagnes???

irion_d_alcor : cool si tu peux venir... je pense que je ne vais pas tarder à prendre ma place, je n'ai pas envie de le rater!!
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chon
post 06/11/2003 10:14
Message #14


Le Daydreamer
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Et encore j'ai réussi à lui faire écouter du Rhapsody, Nightwish et du Sonata Artica aussi mrgreen.gif

Le talent cela ne s'explique pas wink.gif

Bah moi je veux bien venir mais bon "a pas de sous" en ce moment moi :/



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rikausse
post 06/11/2003 10:17
Message #15


Goule
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Pour votre information, le concert au Zénith est prévu à 19:30 et la place coute 31.80 €...
icon_twisted.gif

/me va essayer d'aller bosser un minimum tout de même...
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IOEN
post 06/11/2003 14:33
Message #16


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Je pensais pouvoir tout faire tenir en 2 posts, mais non. Alors la fin est ici tongue.gif .
Tout d'abord ma chronique de Metropolis pt2 :

Bon, n'y allons pas par 4 chemins : cet album est en ce qui me concerne LE meilleur album de progressif jamais enregistré. Il raconte une histoire que je vais essayer de retranscrire moi-même, avec sûrement quelques imperfections que les autres corrigeront happy.gif .
Nicholas a des songes troublés depuis quelque temps. Il voit en rêve une femme appelée Victoria, qui semble triste. Il ne l'a jamais vue, mais pense tout le temps à elle. Aussi il décide d'aller voir un hypno-thérapeute pour y voir plus clair dans son esprit.
Regression. tic tac, tic tac, le docteur parle à Nicholas, lui disant de fermer les yeux, de prendre une grande respiration. Le tic tac semble de plus en plus lointain, alors que la voix continue de parler, commençant un décompte de 10 à 0. La guitare accoustique de John Petrucci remplace peu à peu le tic tac, puis James chante, "jouant" Nicholas. On est entre rêve et réalité, on voyage dans le temps.
Overture 1928. Un morceau instrumental, assez complexe, qui tranche avec le calme de Regression.
Strange Deja Vu. Nicholas décrit son rêve. Une grande maison qu'il a l'air de connaître (d'où le titre de la chanson). Il se regarde dans le miroir, et voit une jeune femme, Victoria. Celle ci a des remords, elle a trahi son mari Julian.
Through my Words. Un véritable lien unit Victoria et Nicholas. Il se rend compte que Victoria est en fait une de ses vies antérieures.
Le morceau est joué au piano, il est très calme.
Fatal Tragedy. (on n'est plus dans la séance d'hypnose) Nicholas apprend, par un vieil homme, qu'un meurtre horrible a été commis dans la maison en question. Victoria a été assassinée en 1928, et personne n'a réussi à élucider le mystère de sa mort.
Ce morceau tranche d'un coup avec le calme de Through My Words, il est très agressif. Un des meilleurs morceaux de l'albums en ce qui me concerne.
Beyond This Life raconte les faits officiels, tels qu'ils ont été décrits dans le journal (la page du journal est visible à l'intérieur du livret du CD). Il y est écrit que Victoria voulait quitter son mari Julian, ce que ce dernier n'avait pas accepté. Aussi il écrivit une lettre de suicide. Il tua sa femme puis retourna son arme contre lui. Le mystère plane, puisqu'on a retrouvé un couteau sur les lieux du crime, et que la lettre est restée dans la poche de Julian.
Ce morceau est très long, très heavy, avec de petits passages tout en acalmie. Le riff de début est très fort, ça fait remuer la chouffe smile.gif.
Through Her Eyes. Nicholas se rend sur la tombe de Victoria, et pleure beaucoup par la suite dans son lit, comme un bébé, ayant l'impression d'avoir perdu quelqu'un de cher à ses yeux.
Une belle ballade.
Home. Ahem, je risque de faire long smile.gif. C'est la chanson qui est le plus en rapport avec Metropolis pt1, musicalement et au niveau des paroles. En effet, la chanson décrivait 3 "danses eternelles" : la mort, la tromperie, l'amour. On est de nouveau dans la séance d'hypnose. Délaissée par Julian (qui joue et boit), Victoria se retrouve dans les bras d'Edward, le frère de Julian. Un amour est mort, un autre nait ("I was told that a new love was born for each one that is died", paroles communes aux deux chansons). Edward tombe amoureux de Victoria et refuse qu'elle rejoigne son mari.
L'intro du morceau est directement inspirée de Tool - Forty Six and Two (462, quoi smile.gif), puis le reste a des sonorités très orientales. On entend vers le milieu du morceau les ébats entre Edward et Victoria, coupés par des bruits d'ambiance du casino où se trouve Julian.
The Dance of Eternity. Un instrumental complètement barré, et impossible à décrire correctement. A écouter, ça vaut le détour.
One Last Time. Nicholas comprend que le journal (Beyond This Life) n'a pas dit la vérité. Il se rend dans la maison de Victoria et sa mémoire revient d'un coup. Il voit Julian implorer Victoria de le pardonner (à cause du jeu et de l'alcool).
The Spirit Carries On. Ce pourrait être la dernière chanson. Une ballade, qui explique que Nicholas n'a plus peur de la mort, puisqu'il sait que son esprit sera toujours réincarné quelque part. Victoria lui demande de ne pas s'en faire pour elle, juste de ne jamais l'oublier. Nicholas est alors guéri, tout va pour le mieux...
Pour cette chanson que je qualifie de plus belle ballade du groupe, le chant est le même que pour Regression, ce qui fait penser à une fin (la boucle étant bouclée). Pourtant, il reste une chanson !
Finally Free. L'hypnothérapeute réveille Nicholas, qui rentre alors chez lui en voiture. La musique est très douce, très belle, et se change au fur et à mesure pour devenir oppressante. Les derniers souvenirs apparaissent à Nicholas lors du trajet, la vérité sur le double meurtre.
Victoria est vraiment amoureuse de Julian, bien qu'elle l'ait trompé avec Edward. Elle le rejoint donc un vendredi après midi, après avoir tout expliqué à son amant. Mais Edward n'accepte pas cette rupture, il est fou amoureux de Victoria, et la tue, ainsi que son mari, 2 balles chacun.
Ensuite, il décide de faire porter le chapeau à Julian : il écrit la lettre de suicide de son frère, et la place dans sa poche, et joue le rôle du témoin qui a vu toute la scène (Julian a tué Victoria puis a retourné l'arme contre lui).
Nicholas rentre chez lui, allume la TV (qui parle de la mort de John John Kennedy dans son n'avion), puis va s'écouter un vinyle. C'est alors que l'hypnothérapeute le surprend et le tue (réincarnation d'Edward, l'histoire se répète).



Voilà. J'en étais donc à la sortie du triple album live.
Après la tournée Scenes From a Memory, le groupe s'attelle donc à l'écriture de leur sixième album. On apprend alors qu'il s'agira d'un double album, avec un morceau de plus de 40mn.

Six Degrees of Inner Turbulence :
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Tracklisting
CD1 :
1. The Glass Prison
2. Blind Faith
3. Misunderstood
4. The Great Debate
5. Disappear

CD2 :
1. Six Degrees of Inner Turbulence
I - Overture
II - About to Crash
III - War Inside My Head
IV - The Test That Stumped Them All
V - Goodnight Kiss
VI - Solitary Shell
VII - About to Crash (Reprise)
VIII - Losing Time/Grand Finale

Un album qui a divisé les fans. Pour ma part j'ai été conquis, mais en effet, Dream Theater n'a jamais sonné comme sur cet album.
The Glass Prison. On entend la fin de Scenes From a Memory, comme si les 2 albums s'enchainaient. Une intro calme à la basse, puis la guitare et la batterie foutent le feu. On croirait entendre Battery de Metallica. Un morceau ultra-heavy (le plus heavy jamais composé par le groupe), le chant de LaBrie est agressif, et la voix de Portnoy vient l'appuyer de façon agressive également.
Blind Faith. Miam !! c'est ma préférée de l'album. Une chanson simple, vraiment agréable, la basse y est très présente, et le break musical de toute beauté, surtout le passage au piano de Rudess.
Misunderstood. Très calme, c'est la pseudo-ballade de l'album (pseudo pasque quand même... remue un peu à certains passages). La fin est insupportable, il s'agit d'un gros larsen de 20 bonnes secondes... Dommage, le reste du morceau est bien.
The Great Debate. Très long morceau, avec une intro super chiante (on s'y fait mais la première fois.. gnn). Une fois l'intro passée, la chanson pète bien. Ceci dit, je me souviens m'être fait bien chier en concert quand ils l'ont jouée.
Disappear. A la manière d'un Space Dye Vest clôturant Awake, ce Disappear termine le premier CD en donnant une impression de malaise. Très beau et envoûtant.
Six Degrees of Inner Turbulence. Morceau de 42 minutes, il est en fait séparé en 8 pistes écoutables séparément. L'intro symphonique peut déplaire. Elle me laisse assez indifférent, et rappelle un peu le monde de Disney. About to Crash est très classique mais efficace, War Inside My Head est un peu plus heavy mais reste dans le ton. On part dans le psychédélique avec The Test That Stumped Them All, morceau carrément furieux qui fait vraiment rentrer dans la folie. On se calme avec Goodnight Kiss, qui est pour moi le joyau du morceau. Très beau. Solitary Shell a une ambiance un peu île/cocotiers/plage, très rafraichissant, et très entrainant, j'adore.
On reprend le thème de départ avec About To Crash (reprise), m'enfin plus musclé que la première fois. Puis Losing Time/Grand Finale reprend le thème symphonique de l'intro, avec James au chant, en plus.
A noter la note finale qui dure 1mn30 en fade out (se font pas chier hein lol).


La tournée qui a suivi cet album a été en plusieurs étapes. D'abord des concerts classiques faisant la promotion de l'album.
Ensuite, ils jouaient soit Six Degrees (le morceau) en intégralité, soit l'album complet d'Iron Maiden : The Number of The Beast, soit Metallica : Master of Puppets.

Puis, ils se sont attelés à l'écriture et l'enregistrement de leur nouvel album.



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IOEN
post 06/11/2003 14:43
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Elfe
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J'ai du écourter quelques trucs, ça me faisait chier de refaire encore un post dry.gif .
C'était juste pour dire que la chronique de SFAM met plus l'accent sur l'histoire racontée que sur la musique elle-même. C'est volontaire, j'ai trouvé que j'avais vachement plus de choses à dire comme ça laugh.gif .


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Pode
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Hobbit
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Comme quoi, je ne suis pas le seul à trouver les hypnothérapeutes pas mal ! happy.gif


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JRM
post 10/11/2003 16:08
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Goule
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/*cd en écoute*/

en vente à ~18€ à la fnac, un truc qui m'a fait un peu peur c'est de voir un logo "enhanced CD" sur la boîte...

a dans quelques heures quand j'aurais fini de ré ré écouter l'album wahaha.gif


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Hobbit
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Moi qui commençait à m'interresser à ce groupe, ta présentation tombe à pic IOEN, merci happy.gif

Ca en interresserait que je fasse pareil pour Nine Inch Nails (groupe industriel culte, pour moi tout du moins smile.gif ) ?


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IOEN
post 10/11/2003 21:58
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Elfe
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j'ai écouté plusieurs fois Train of Thought, je le trouve très abouti.

This Dying Soul et Endless Sacrifice (et aussi un peu In The Name of God) sont mes titres préférés.
Dans quelques jours j'en ferai une chronique détaillée, si j'en ai le courage smile.gif


Zadrob> ah mais OUI !! fais, fais !! smile.gif


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JRM
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Goule
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J'aime bien cet album mais cependant moins que 6doit, j'accroche à Endless Sacrifice mais di tout à The Dying Soul. Je trouve que Rudess est bien plus présent dans cet album que dans les autres.


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IOEN
post 11/11/2003 12:27
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Elfe
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pour This Dying Soul va falloir que j'explique en quoi ce titre est sublime tongue.gif

bon, je viens de me le réécouter encore, et j'ajoute dans la top-list le doublon Vacant/Stream of Consciousness. Ce thème musical me hante !


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JRM
post 11/11/2003 15:04
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Goule
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si quelqu'un ayant l'album et utilisant windows pouvait avoir la gentillesse de mettre à ma disposition les "bonus" ça serait überkwel. L'enhanced cd c'est super mais pas destiné à tous ceux qui ont payé le cd... mad.gif


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IOEN
post 15/11/2003 1:06
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Elfe
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Voici ma chronique du nouvel album :

Train of Thought :
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Tracklisting :
1. As I Am
2. This Dying Soul
3. Endless Sacrifice
4. Honor Thy Father
5. Vacant
6. Stream Of Consciousness
7. In The Name Of God

As I Am. 6 Degrees of Inner Turbulence commençait par la dernière note de Scenes From a Memory, formant ainsi un lien entre les 2 albums. Il est de même pour ce Train of Thought, qui commence par la fin de 6 Degrees. Ceci dit l'enchainement n'est pas très original. Le morceau en lui-même débute calmement, basse et guitare seules. Puis premier coup de semonce par Mike, on sent la pression monter. Une intro à la The Glass Prison, en somme. Le riff s'installe d'abord lentement, puis le morceau débute enfin en mid-tempo. Un riff assez lourd rappelant pas mal le Metallica période Load/ReLoad (Devil's Dance). Le chant de James est agressif, plus qu'à l'accoutumée, plus "metal". La chanson est assez banale, mais accrocheuse. L'album débute donc catchy, mais au final As I Am est le morceau que j'aime le moins sur l'album.
A noter qu'il n'y a presque aucun clavier dessus.

This Dying Soul.Ca démarre fort, double pédale d'entrée de jeu. Ouah mais c'est Dream Theater ça ? Riff très heavy, entrainant, enchainé sur un solo de guitare endiablé... Puis d'un coup le morceau prend une sonorité orientale, les claviers font alors leur apparition au premier plan, duellisant (ça se dit ?) avec la guitare. La basse est aussi très présente, ça fait plaisir. Après l'intro de 2mn, tout se calme, le chant de James se fait très doux, puis quelques effets radio/saturé sur la voix, et le riff oriental reprend sur le chant. Un refrain monstrueux auquel j'ai accroché dès la première écoute (this dying souuuuuuuuuuullllllll !!!!!!!!!!! THIS DYING SOUUUUUL rah j'adore bordel). Puis après le refrain le morceau s'accélère, l'effet radio reprend, pour un couplet rappé ... Etrange ? absolument, mais efficace. On n'a jamais entendu James comme ça. Autant dire qu'à ce moment précis, on a déjà oublié qu'il y avait un premier morceau dans l'album. Après le 2e passage du refrain, le clavier devient piano, donnant une touche raffinée sur un riff gras.
Puis on entend le riff de The Glass Prison (sur 6DOIT). Un rapide coup d'oeil au livret, et on remarque que This Dying Soul est en fait la suite de The Glass Prison. Aussi ce riff est une référence directe au morceau originel.
Mais qu'entends-je alors ? Blackened de Metallica !! Un clin d'oeil de Dream Theater aux 4 horsemen, le chant à ce moment de la chanson est le même que dans Blackened (alors que les paroles font références à The Glass Prison). Toute la fin du morceau est très proche de The Glass Prison, mais en beaucoup plus progressif, le tout très rapide. Ca rappelle un peu Beyond This Life, sur Scenes. Le morceau se termine de façon très brutale.

Endless Sacrifice. Le morceau commence en acoustique, une petite acalmie après les 2 tueries précédentes. Le chant ressemble à Disappear sur 6DOIT. A 2mn, le morceau s'énerve, le refrain débute alors. TRY TO STAY ALIVE !! super catchy, la fin du refrain me transcende à chaque écoute. On croirait la fin de Finally Free, la batterie est superbe à ce moment. Puis le couplet reprend, acoustique comme au début, avec un piano en plus dans l'accompagnement, puis la guitare electrique.
Après le deuxième refrain, un nouveau riff commence, très heavy, accompagné de claviers "à la Rudess", c'est à dire un peu barrés comme dans The Dance of Eternity. ce passage instrumental est à écouter attentivement, il fourmille de belles idées. Le clavier part littéralement en couille à certains passages, dont un en particulier où on se croirait en plein cartoon de Beep Beep et le Coyote. Le morceau redevient sérieux, les soli de clavier et de guitare se succèdent, tous très technique. Ils plairont à ceux qui ont aimé Images and Words et Scenes From a Memory.
Le chant reprend (tu t'étais endormi James ?) pour clore le morceau, qui est mon préféré de l'album.

Honor Thy Father. Ca commence très rapide avec la batterie et un riff bien gras. On ne nous laisse aucun répit sur cet album ou quoi ??? En effet, le groupe a exprimé son désir de devenir plus metal qu'avant. Et ils le font de belle manière.
La basse est très belle et très présente sur ce morceau, le chant de James est doublé (par Mike probablement) sur les couplets. Par moment le chant est rappé, la voix de James n'a jamais été aussi agressive.
Don't cross the crooked step !
après cette phrase, le morceau change. Le riff s'alourdit encore, on entend plusieurs personnes parler entre elles (comme un extrait de film) mais j'ai pas réussi à reconnaitre d'où ça venait.
Puis des choeurs font leur apparition, peut-être un peu trop sous-mixés, il faut tendre l'oreille pour les entendre. Ensuite une grosse partie instru, avec des claviers très présents. Le chant reprend au refrain, toujours très inhabituel de la part de James, qui a quand-même une formation classique à la base ! fin du morceau toujours sur le même riff.

Vacant. UN MORCEAU CALME !!! On en avait bien besoin. Cette ballade est jouée au piano et au violoncelle. Elle rappelle beaucoup Disappear, le violoncelle en plus, qui donne une dimension tragique à la chanson. C'est beau mais trop court : 3mn seulement. Ca permet malgré tout de digérer les 4 premiers morceaux et de se préparer à la suite.
"Am I losing you ?"

Stream Of Consciousness. Un instrumental. La guitare reprend le thème de Vacant, c'est vraiment beau. La batterie et le clavier apparaissent, l'ensemble jouant le thème de Vacant à plusieurs reprises avec des variations à chaque fois, j'adooore !
Chaque instrument est mis en valeur dans ce morceau, qui prend pas mal de directions différentes. On entend de l'orientalisation (à la Home), la batterie est spectaculaire, et claviers et guitares se disputent le titre de meilleur solo de l'album. Tantôt très rapide limite "branlette" et tantôt bourrés de feeling, ils sont dans la majorité très agréables et s'intègrent superbement au morceau.
La structure générale du morceau (hors intro) rappelle beaucoup Orion de Metallica, un instrumental aussi. Pour la petite histoire, lors de la conception de Train of Thought, Mike Portnoy a beaucoup écouté de vieux albums de Metallica (Master of Puppets/And Justice for All) et Iron Maiden (Number of the Beast), et a remarqué que pour ces classiques du metal, il y a une règle presque immuable. Peu de morceaux (7-8) dont un instrumental. C'est pourquoi Train of Thought comporte 7 morceaux dont cet instru. Si je vous raconte ça, c'est parce que je fais la chronique tout en écoutant et qu'on n'a pas toujours grand chose à dire sur un instrumental de 11 minutes biggrin.gif.
Après être parti dans de nombreuses directions, la basse de Myung reprend le thème de Vacant, suivi par la guitare. De la même façon qu'au début, ce thème est décliné plusieurs fois, au niveau de la rythmique et des harmonies, tout en restant "fredonnable". Une grande leçon de musique, à chaque recommencement on est transcendé un peu plus. J'avoue que de nombreux frissons me parcourent à l'heure où j'écris, la fin de SoC étant tout bonnement somptueuse... Vive l'objectivité happy.gif . Pour en rester à Metallica (quel hommage, cet album), la fin de SoC n'est pas sans rappeler celle de Sanitarium, un petit bonus acoustique à part.

In The Name of God. La pièce maîtresse de Train of Thought a un départ acoustique, comme souvent sur cet album. Le riff commence alors, assez arabisant dans l'ensemble. Je ne sais pas si c'est en rapport avec le texte du morceau (qui traite des crimes commis au nom de Dieu, et principalement ceux du 11 Septembre. Dream Theater étant un groupe New-Yorkais, cet évènement les a beaucoup touché) mais c'est agréable à l'écoute smile.gif
Le refrain est à reprendre en choeur, on s'imagine le faire en concert. A noter que le chant de James sur ce morceau renoue un peu avec le style du passé. On le reconnait enfin ! happy.gif
Commence alors un duo basse/batterie. Puis le piano s'y greffe, et James sussure alors qu'il gueulait juste avant. Le riff oriental reprend alors que le chant reprend de sa grandeur peu à peu.
Un petit break à la albator (j'ai rien trouvé d'autre pour décrire ces espèces de sons de lasers) de 2-3 secondes, le morceau reprend alors où il en était. Le solo de Petrucci est très réussi et s'intègre vraiment bien au morceau. Un passage instru rappelant BEAUCOUP Home débute alors. La basse a un groove vraiment génial, alors que le clavier et la guitare se suivent à fond la caisse (mais comment ils font ?!!).
Le passage instru se termine d'une façon qui me rappelle BEAUCOUP (je me répète) Losing Time/Grand Finale, dans 6 Degrees, puis le chant reprend, toujours aussi magistral. C'est simple, j'ai jamais autant aimé James LaBrie que sur cet album. On termine sur des "woh oh oh" alors que des sons de cloches accompagnent le reste des instrus, le piano faisant son apparition dans le mix, tout doucement, mais magnifiquement.
Les autres instruments finissent par partir en fade out, leeeeentement (ça prend 2mn quand même), pour ne plus laisser que le piano, qui clôt l'album de façon surprenante.

En résumé un album majeur dans la discographie de Dream Theater, alors que 6 Degrees of Inner Turbulence en avait rebuté quelques uns.
C'est l'album le plus metal du groupe, mais le côté progressif est encore très présent.
Bref, je vous invite à suivre le chemin de la pensée du théâtre des rêves (ça fait style en français).



Bon voilà, je sais que mon style d'écriture peut prêter à l'endormissement, j'espère quand-même avoir donné envie à ceux qui connaissaient pas.
Et j'espère que les autres sont d'accord avec mes différentes chroniques.
Si vous voulez je pourrai recommencer l'opération avec certains de mes autres groupes fétiches.


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rikausse
post 15/11/2003 7:47
Message #26


Goule
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@ IOEN : je peux te dire que ton style ne m'a pas endormi bien au contraire... Je vais aller m'acheter le dernier album dés cet après-midi!!!! happy.gif

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chon
post 16/11/2003 1:04
Message #27


Le Daydreamer
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J'ai réécouté après de nombreux mois de placard le Metropolis 2 : Scenes from a memory.

Après plusieurs écoutes (j'ai du mal à donner un avis après une seule écoute), j'ai redécouvert cet album avec beaucoup de plaisir alors qu'avant je ne l'aimais pas beaucoup. En plus avec les explications d' IOEN sur l'histoire et bien, ça passait encore mieux smile.gif

J'avoue avoir tout particulièrement apprécié Home notamment pour ces rifs très "arabisants". Miam happy.gif

Quant au nouvel album, je m'y mets dès que possible ...



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Severn
post 16/11/2003 14:19
Message #28


Candytuft
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J'ai lu la chronique d'IOEN tout en écoutant Metropolis 2 : Scenes from a memory et j'adore la plupart des morceaux (sauf un ou deux qui sont un tout petit peu trop violents pour moi, il me faut pas grand chose). L'histoire est prenante, c'est pas mal trouvé du tout.


IOEN> Merci smile.gif ! Au fait, comment tu as trouvé que le psychanalyste était la réincarnation de l'assassin?


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IOEN
post 16/11/2003 14:48
Message #29


Elfe
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ya beaucoup d'interprétations de l'histoire qui ont cette thèse.

Aussi, dans le DVD de Metropolis 2000, il y a un écran derrière les musiciens qui raconte l'histoire, et on voit le psy surgir derrière Nicholas à la fin.

la réincarnation en soi n'est qu'une interprétation, mais je vois pas pourquoi il aurait tué Nicholas sinon.

Content que t'aimes smile.gif


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rikausse
post 16/11/2003 14:53
Message #30


Goule
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Bon a y est!!!! Je suis en train d'écouter l'album et je suis quelque peu surpris car j'ai l'impression dans certains ponts ou effets d'écouter un album de Queensrÿche. Mais bon John Pettrucci à la gratte c'est toujours aussi jouissif cool.gif. En plus, il y a des passages sympas avec les guitares hamponisées qui me font frissonner...

Je suis d'accord avec toi, IOEN, on trouve des références à Metallica et surtout au niveau du dernier album, St Anger, en ce qui concerne certaines introductions de guitares ou de batterie

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