Loin de moi l'idée de faire de la pub pour Le Monde Diplodocus, mais parfois on y trouve des articles intéressants (et pas trop orientés).
En l'occurence il s'agit d'un billet d'humeur d'un prof de Grenoble-III, au sujet de l'état de l'Université en France. Comme beaucoup d'Openspaciens sont/ont été étudiants, et comme cet article évoque un sujet qui me touche, je vous le met à dispo. http://shaskeep.net/docs/jourde.htm
Tristement vrai
"L'organisation des études, des examens, de la notation est devenue, à force de byzantinisme et de contorsions, tellement embrouillée que les étudiants n'y comprennent plus rien"
et bien il semblerait que le modèle d'organisation de ma fac soit celui national...
Merci Sha. Il y aurait trop de citations que je voudrais souligner en fait, alors autant dire que je reconnais TOUTE la pertinence de l'article.
Je connais l'enseignement secondaire pour y avoir un peu enseigné en plus d'étudié, je connais les classes prépa pour y être passée, je connais un peu la fac pour y avoir étudié un an, je suis étudiante en première année à l'iufm, j'ai une amie qui enseigne à Paris III et une autre qui fait son stage de formation après avec obtenu son Capes. C'est hallucinant ce qu'on peut voir, entendre, ou même vivre soi-même. Et ça correspond tout à fait à ce qu'écrit Jourde dans son article.
Je cite :
QUOTE |
L'IUFM[...] On y met de plus en plus l'accent sur la théorie de l'enseignement au détriment des contenus. Ce système formera des instituteurs bourrés de didactique et de psychologie enfantine. Pas meilleurs pédagogues prêts à faire de l'animation et à perpétuer la tromperie qui articule tout le système ; mais, hélas!, incultes. |
Ha ouais, bien l'article. Triste constat que je partage aussi, avec 5 ans de fac dans les gencives, comme étudiant.
Maintenant je sais pas si c'est ça qui va sauver la mise, mais ça fait au moins un peu plaisir de voir qu'il y en a qui pointent du doigt la cause profonde de ce sombre merdier.
Ca illustre bien cette tendance actuelle de la dévalorisation du travail. C'est comme si les gens ne voulaient plus rien foutre, mais je veux dire, vraiment plus rien foutre.
Grmble.
Même si j'ai la chance de suivre une voie royale pour étudier, cet article me touche et reflète bien la vérité.
Je suis en train de vivre une expérience internationale très enrichissante de ce point de vue : je pense que la France à beaucoup à apprendre de ses voisins européens concernant l'enseignement supérieur, que se soit au niveau du cadre de vie (qui ici est plus qu'excellent :-), que de l'organisation des études.
Herm je sais pas si on peut vraiment parler de dévalorisation du travail, mais plutôt d’une sorte de démagogie (d’ailleurs je crois me souvenir que le terme est employé) tendant à faire croire que le savoir et les hautes études sont accessibles à tous.
Faire en sorte que 80% de la population aie son bac, pourquoi pas, mais à quel prix ? Le problème de la démocratisation du savoir telle qu’elle se produit actuellement est qu’elle aboutit à sa dévaluation.
Dévaluation des diplômes, mais ça ne fait que déplacer le problème.
Il y a forcément une sélection qui se fait ailleurs mais trop tard.
Mais l’évolution de la place du travail au sein de notre société est assez étrange.
J’ai l’impression que le travail n’a de valeur désormais que dans sa contrepartie au sein de la société (statut, revenu…), mais que le travail n’est plus une valeur en lui-même. Personnellement, (sans aller jusqu’à me faire taxer de pétainiste nostalgique), je trouve ça dommage.
Ahlala ma bonne dame tout se perd
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