Bon mais Ryle tu veux en faire quoi de tous ces roms ? En prendre chez toi peut être ? Enfin je ne sais pas mais la France n'a pas vocation à accueillir toute la misère du monde. C'est pas moi qui l'a dit, c'est Rocard. Il est de gauche il me semble. Parce que vouloir accueillir tous les réfugiés possibles et imaginables, c'est
aussi de la démagogie.
Le problème des roms et autres gitans en situation irrégulière c'est que ce sont bien les structures étatiques qui par leur laxisme se sont rendus coupables. Elles ont laissé pourrir la situation. Et maintenant il faut bien composer avec ces gens là. À la télévision on nous montre une vision tout à fait partiale du gitan dans son camp, très gentil, poli courtois. Pourquoi pas, je ne pose pas sur eux une présomption de sale gueule. Mais j'estime que le journaliste a mal fait son travail en voulant colorier tout en blanc ou tout en noir la situation.
Près de chez moi à Nevoy, près de Gien dans le Loiret, il y a une fois par an un rassemblement d'évangélistes gitans. Dans l'ensemble ça se passe bien car ils sont dotés d'une police interne, mais ils ne peuvent pas contrôler les éléments parasites. Ce serait faire l'impasse que de les omettre : tout n'est pas tout blanc ou pas tout noir.
Et la question que je me pose aussi, tant qu'on en est à parler de gitans, c'est de savoir
comment ils font pour rouler dans des Mercedes classe E ou S, des Vito et autres caravanes double-essieux rutilantes. C'est que ça
coûte des engins pareils. Or j'aimerais savoir par quels artifices leur activité professionnelle leur permet de se garantir un tel train de vie.
Ce qui me chiffonne aussi c'est que ces gens ne payent pas nombre de charges (impôts locaux) que la majorité des autres français. Il y a comme un parfum d'inégalité.
Quant au reste, il y a cent ans il ne me semblait pas qu'il y avait de voitures brûlées, ni même de cités d'ailleurs ... Bon le crime se situait ailleurs, mais sa nature était telle qu'il est impossible de faire un rapprochement avec ce qu'il est à l'heure actuelle. On considérait comme acquises un certain nombre de règles de droit et de morale qui faisaient office de facteur régulateur. À l'heure actuelle, cela se perd. Et qu'on ne me taxe pas de réac' pour ça, c'est idiot.
Darhf > Si, par contre, je confirme, la gauche s'est
vraiment pris une branlée politique, je ne vois pas vraiment comment on pourrait appeller ça autrement.
Regarde les socialistes préparer leur congrès : 17 contributions, 17 voix discordantes. Comme la droite en 1997 : incapable de se mettre d'accord. Et surtout un ex-premier ministre qui politiquement a subi un revers incontestable. Mais je veux dire un vrai revers, un échec. S'il avait été si brillant, les élections auraient montré le contraire. Enfin il me semble !
Pour ce qui concerne la personne de Jacques Chirac, là c'est la même chose, n'avoir à se mettre sous la dent que des mensonges, c'est tout de même bien maigre ! Certes c'est mal de mentir, mais je vous rappellerai tout de même que notre précédent président s'est lui aussi rendu coupable de mensonges, ou du moins de tromperies sans que personne ne lui en ait tenu rigueur. Son inéligibilité dès 1981, sa fille cachée, secret de polichinelle, l'obscurantisme quant à sa maladie, ses proches amis suicidés (Bérégovoy ...), ses dépenses somptuaires (Latché, la BNF) ... Dites moi, n'y aurait-il pas deux poids deux mesures ? Bien sûr que si. Alors si vous crachez sur Chirac, crachez sur Mitterrand. Ou sinon abstenez-vous si vous voulez être crédible.
C'est sans oublier aussi un ministre du nom de Laurent Fabius qui outre le scandale du Rainbow Warrior s'est rendu coupable de la mort d'un photographe a été aussi impliqué dans le véritable scandale du sang contaminé. Et il a été scandaleusement blanchi lors d'une mascarade de justice. Mais cela ne vous hérisse pas bien entendu, alors que quand le Conseil constitutionnel ou la Cour de cassation établissent des règles quant aux conditions d'engagement de la responsabilité pénale du chef de l'État, qui lui sont favorables, pourquoi y aurait-il lieu de s'en indigner ?
Pouvoir remettre en cause pour n'importe quel motif que ce soit et à tout moment la responsabilité du chef de l'État revient à nier sa fonction. Il faut arrêter d'être hypocrite : tout membre de la sphère du pouvoir profite des avantages de sa fonction. Par ailleurs, le chef de l'État n'est pas un criminel, nous sommes encore dans une République qui fonctionne réellement, quoi que vous en disiez, et sa seule préoccupation n'est pas de "s'en foutre plein les poches". C'est un comportement puérile.
On peut formuler à l'encontre de la gauche bien des reproches. Alors si pour vous des mensonges supposés, relatifs à des questions seulement pécuniaires au surplus, sont plus grave que des morts causés en toute connaissance de cause, il ne me semble pas que nous ayons la même échelle des valeurs.
Quant à taxer Le Pen de dictateur, c'est un parfait abus de langage. Khadaffi est un dictateur. George W. Bush est un dictateur. Le Pen est une marionnette dans un théâtre. Parce qu'à vouloir en faire un monstre, ce qu'il n'est pas, et de toutes manières ne sera pas, vous faites son jeu. Vous entretenez chez d'autres gens de la sympathie à son égard. Le Pen a de plus -et ça personne ne l'admet- le mérite de soulever de bonnes questions, mais en y apportant souvent de mauvaises réponses. Beaucoup de démagogie, mais du vrai malgré tout.
Il ne faut pas hurler avec les loups, on finit par se faire manger par eux à la fin.
Ah oui et j'oubliais :
Avant, la gauche plurielle. Maintenant, la gauche plus rien