Zone Of the Enders 2
Dieu seul sait combien de temps je l'ai attendu...
Bien que 1000 fois tenté par une version import j’ai résisté, attendant cette édition spéciale promise par Konami pour se faire pardonner du retard d’adaptation… grand bien m’en a pris…
Dès l’intro une avalanche de scènes du jeu, qui à l’instar de son prédécesseur a le don de vous mettre l’eau a la bouche pour le reste de cette aventure…
Pour les personnes n’ayant pas jouer a Zone of the Enders, et pour le plaisir des autres ,un résumé en animation du premier épisode est disponible comptant l’histoire de Leo, enfant fébrile propulsé au commande d’un des Orbital frame les plus puissant de l’univers : Jehuty
Fébrilement je pousse sur le bouton start, le jeu nous met dans la peau de Dingo mineur de metatron de son état, dans les grands glaciers de Callisto abord de son LEV, un signal étrange…
Et nous voilà dans une casserole en train d’essayer de rallier ce signal étrange : un caisson gigantesque.
Lorsque Dingo sort de son LEV pour entrer dans ce caisson on voit déjà se profiler en arrière plan un croiseur gigantesque lâchant ses chasseurs… on sent que ça va commencer…
A l’intérieur Dingo tombe nez a nez avec le Jehuty, Orbital Frame tant convoité du premier épisode… l’attaque commence, son LEV détruit Dingo saute dans Jehuty, ADA se lance…
Contrairement à Leo du premier épisode Dingo ne s’y sent pas perdu, et nous fait une sortie fracassante prêt à en découdre… Pourquoi le Jehuty est il la caché puisque a la fin du premier épisode il devait rejoindre Mars, pourquoi Dingo manie d’emblée le jehuty tel son propre corps vous le dévoiler serait nuire a la fantastique histoire de cet épisode…
La sauce prend d’emblée, le Jehuty répond au doigt et a l’œil, il semble puis puissant, plus rapide, les homing lasers verrouillent jusqu’a 50 cibles simultanément pour exploser dans un déluge lumineux, des les premières minutes on en prend plein les yeux.
Au rayon des nouveautés
Parmi les changements les plus important on pourra noter l’apparition du cell shading, mais je n’aime pas trop cette appellation car elle est très discrète. Les armes secondaires ont aussi changé de façon de fonctionner, désormais sous la barre de vie on trouvera la barre secondaire gérant l’énergie des armes secondaires, du burst et autres joyeusetés, elle se recharge automatiquement en enchaînant les combos sur les ennemis, on pourra aussi noter que dorénavant L1 permettra de basculer de la fonction Grab a l’arme secondaire sélectionnée.
Parlons d’abord du Grab, si a l’instar du premier épisode on peux empoigner ses ennemis on pourra désormais se protéger avec ceux ci, frapper mais aussi les faire tournoyer pour les envoyer se fracasser dans un autre groupe ou contre une surface. Autre nouveauté on pourra aussi se servir des éléments du décors, poutrelles, panneaux etc.
Au niveau des armes secondaires on retrouvera toutes les armes basiques du premier Geyser, Hallebarde, etc. mais aussi des nouvelles telles le Wisp permettant de saisir un objet/ennemi a distance et s’en servir comme d’un fouet, le geyser aura aussi une autre fonction s’il est envoyé sur un allié, on récupérera également le V-cannon permettant a Jehuty de se transformer en canon redoutable.
Et surtout on récupérera l’upgrade 0-Shift permettant à Jehuty de devenir l’égal de son ennemi juré l’Orbital Frame Anubis.
Graphisme
Comme je l’ai déjà dit plus tôt on s’en prend plein les mirettes des le début du jeu, et plus on avance plus on ne prend, le Jehuty s’anime dans tout les sens, le nombre d’unités affichées a l’écran est impressionnant comme dans cette attaque de la forteresse Auman…
Les effets de lumières, les boss gigantesques, l’armada de croiseurs que l’on affronte, tour est la pour impressionner, les différentes phases du Jehuty ainsi que les autres Orbital Frames sont super détaillés etc. mais il faut surtout voire a quelle vitesse ça tourne !!
Les cinématiques du jeu sont faites en animation et il y en a profusion, jusque dans les phases de dialogues entre les personnages par cockpit interposés.
Maniabilité
Le Jehuty répond au quart de tour, même dans les scènes les plus speed on parvient toujours a contrôler ce qu’on fait, lorsque l’on obtient enfin le 0-Shift c’est une vraie sensation de puissance, le Jehuty se déplacent a la vitesse de la lumière dans le dos de ses ennemis ça a quelque chose de jouissif
Le grab est une fonction que l’on utilisera sans modération pour projeter les ennemis les uns sur les autre, ou simplement les empaler sur une poutre ^^
Les choses qui fâchent :
Au niveau des choses qui fâchent on ne peut que regretter une chose, la durée de vie… il m’aura fallu 5h11 de jeu pour aller a la fin en mode normal, la durée de vie moyenne est donné pour 6 heures, mais c’est 6 heures d’action non stop, les scènes vides sont très rares on a pratiquement jamais le temps de se reposer
L’édition spéciale :
Konami nous a donc rajouter pour se faire pardonner de son retard des missions spéciales que l’ont trouve cachées dans les niveaux, de nouveaux Orbital Frame déblocables de la même manière pour le mode Versus et un shoot’em up bien sympathique et bien d'autres surprises.
Graphisme : 19/20 l’un des plus beau jeux de la PS2
Maniabilité : 18/20 le Jehuty répond au quart de tour, même dans les phases d’actions intenses, petit point noir, déverrouillage ennemi fastidieux, certaines scènes on en sait plus ou donner de la tête et on se contente d’appuyer sur carré…
Son : 18/20 comme pour le premier épisode, mélange de musiques envoûtantes et techno rythmées
Durée de vie : 14/20 grâce aux bonus rajoutés de cette version, je n’aurais pas été si clément avec les version US et Jap.
Scénario : 19/20 a couper le souffle, on reconnaît la patte du maître
Global 18/20
Zone Of the Enders est un jeu incontournable ! Le papa de MGS nous a pondu un chef d’œuvre qui s’il pêche sur sa durée de vie se rattrape sur de nombreux autres points
Au final on a l’impression d’avoir regardé un superbe manga dans lequel on est le héros, car l’histoire que je me garde bien de vous dévoiler ici est comme pour le premier épisode surprenante et a couper le souffle et on prendra plaisir a retrouver des visages familier comme Leo et même Viola…