Reuters le 15/01/2004 18:40

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LONDRES, 15 janvier (Reuters) - Si le président américain George W. Bush croit vraiment à sa promesse d'envoyer un homme sur Mars, un détour dans l'un des bureaux de paris londoniens pourrait lui rapporter gros.

Le bookmaker britannique William Hill a en effet mis en place jeudi un pari à la cote de 50 contre 1 sur le fait qu'un homme parvienne à marcher sur Mars d'ici le 31 décembre 2030.

Bush a présenté mercredi un programme spatial ambitieux, qui prévoit de renvoyer un homme sur la Lune d'ici 2015, puis à une date indéterminée sur Mars.

Les bookmakers anglais sont également sceptiques quant au retour de l'homme sur la Lune - la cote est de 10 contre 1 pour un alunissage d'ici le 31 décembre 2015.

Mais les professionnels des paris ont déjà sous-estimé les progrès de la conquête spatiale, une erreur qui leur a parfois coûté cher.

En 1969, quand Neil Armstrong est devenu le premier homme à marcher sur la Lune, William Hill a dû payer la somme de 10.000 livres (14.500 euros) à un parieur qui avait misé 10 livres à 1000 contre 1 au début des années 60 sur le fait qu'un homme atteindrait la Lune avant la fin de la décennie./YP