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Edition : Pandémonium
Septembre 2004, 35 pages
5,00 €
Site web : http://geocities.com/pandemoniumzine



Entrez, entrez, n’ayez pas peur, même si la porte grince sur ses gonds. Le numéro trois de Pandémonium vous ouvre ses portes. Posez ici vos chaînes et linceuls et venez hanter avec nous les âmes inconscientes qui se sont perdues dans nos pages.

Je vois votre regard s’attarder sur les tableaux accrochés aux murs suintants, ce sont les œuvres des nos illustrateurs Joanies Gelinas, Mystouche, Zemena et bien sur Estelle Valls de Gomis que vous avez déjà croisé ici au détour d’une nouvelle ou d’un dessin.

Une fois n’est pas coutume, Lady Tamara a laissé à la crypte ses chers vampires pour aller sur les routes à la rencontre de « La Dame Blanche », sirène urbaine qui, contrairement a ses habitudes, va passer la nuit avec un homme désespéré, suicidaire. Ils vont se raconter et s’aimer, si proche l’un de l’autre comme deux âmes sœurs. Ecoutez maintenant Anne Duguël nous conter ses souvenirs d’enfance, les heures qu’elle passait dans le musée près de chez elle, respirant « L’Haleine d’Outre Tombe » des tableaux qui surveillaient ses devoirs d’écolières. Vérité ou fiction, elle-même ne le sait pas. Enfant lui aussi, ou plutôt adolescent, Claude Bolduc va souvent « La Haut sur la Colline » pour observer la si belle et énigmatique jeune fille qui se tient immobile a une fenêtre quand la nuit tombe. Ce soir, elle l’a vu, non, elle l’a senti, senti l’odeur de son sang s’écoulant de ses blessures dues aux ronces qui protège l’accès a la maison. Il va la rejoindre, vouloir la libérer pour ne plus jamais la quitter. Que devenons-nous après notre mort ? Paradis ? Enfer ? Ou alors un « Paradis d’Enfer » comme celui des deux amants de Serena Gentilhomme. Unis a jamais après leur assassinat ils vont pouvoir s’ébattre et se jouer des vivants en riant aux éclats des tours qui font si peur aux humains.

Ne soyez pas timide, venez que je vous présente notre premier invité. Jérôme Noirez (http://perso.wanadoo.fr/cocalos/ ), musicien et auteur pour qui les fantômes sont une source intarissable d’inspiration pour ses livres, sa musique contemporaine et surtout son concept de ciné-ouie. Le projecteur vient de se mettre en marche. Il est l’heure de descendre la toile blanche et d’éteindre les lumières pour regarder de célèbres fantômes crever l’écran de nos nuits blanches grâce a à la brève anthologie que nous a concocter Julien Fleury. Ils sont tous la, d’Amityville à Shinning en passant par The Ring. Pour terminer, allons visiter le Surnatéum, visite uniquement virtuelle pour le moment (http://www.surnateum.org/) , le Surnatéum étant une collection privée. Vous y verrez des objets tous plus étranges les uns que les autres : une main de démon momifié, des instruments d’exorcisme ou bien encore un coffret de chasseur de vampires. Mais avant de vous y engager n’oubliez pas de vous munir d’un plan du Surnatéum, vous risqueriez de vous y perdre a jamais.

C’était avec un immense plaisir qu’il y a quelques mois je vous présentais le premier né de Pandémonium. Le revoici qui vient nous hanter avec des histoires de fantômes à vous glacer les sangs. Après cette lecture vous ne penserez plus a des lucioles quand dans la nuit vous verrez une lueur étrange. Si vous avez trop peur, serrez bien fort votre nounours. Peut être vous dira t il combien est effrayant le visage de la sage poupée assise sur votre commode. Préparez-vous car elle comme ses sœurs de porcelaine envahissent le prochain numéro de Pandémonium du mois de décembre.