Bon. J'avoue avoir pris une claque transcontinentale. Aaaah, mon pieu, c'est pas possible!!

Les citations sont très présentes (et mange de l'Ancien Testament, tu reprendras bien un peu de Milton, non merci j'ai deux Confucius à finir avant de terminer le Descartes à Gisèle biggrin.gif), ce qui rend difficile de garder le fil conducteur, surtout quand l'une répond à l'autre immédiatement après! smile.gif Batou apparaît, pour moi, avec une personnalité plus développée que dans GITS, mais, et je pense que c'est voulu, il reste désespérément hermétique, ne laissant transparaître presque aucune émotion. Positivement troublant. La musique remet immédiatement dans le bain du premier, ne joue pas dans la facilité et reste d'une beauté frissonnante.
Et les images, RHAAAA !! Une tuerie visuelle! Les couleurs utilisées dans cette splendeur ne sont pas interprêtables par l'oeil humain!!

L'histoire, ou plutôt la manière dont elle progresse, est absolument captivante. Voilà une oeuvre extrêmement dense qu'il faudra voir plusieurs fois, tant pour saisir un minimum les subtilités du scénar que pour les clins d'oeil et les détails graphiques nourrissant chaque plan.

Pour moi, c'est ce qu'on appelle un classique instantané, il rejoint le cercle divin de certains films de S-F. J'ai pensé à 2001, l'Odyssée de l'Espace, oui. Alors, et ce sera le mot de la fin, histoire de tempérer, sans doute suis-je aveuglé par sa magnificence, mais cette cécité ne m'empêche en rien de considérer le propos de Oshii avec un plus grand respect que celui de GITS. Un film d'auteur à gros budget. Une planète dans la mare.